Notre corps est le récipiendaire de la partie démiurge de « Dieu », de la partie créatrice, existentielle au sens où on ex-iste, de ex- à l’extérieur.
Nous recevons le monde par la vue, l’ouie, le toucher, l’odorat, le goût, etc.
- système tactile, relatif aux informations de pression, de toucher, de température, de vibration ou de douleur ;
- système visuel, relatif à la couleur, la forme, la distance ou l’intensité lumineuse ;
- système auditif, qui localise les sons, différencie leur intensité, fréquence, et renseigne sur le rythme ;
- système olfactif, relatif aux substances odorantes par voie directe (flairage) ou rétro-nasale (qui renseigne sur les saveurs) ;
- système gustatif, qui discrimine des classes de substances chimiques (amer, acide, sucré, salé et umami) via des récepteurs linguaux ;
- système vestibulaire, qui permet la perception du sens de la gravité, et l’ajustement des mouvements corporels et de leur vitesse ;
- système proprioceptif (proprioception), relatif aux muscles, viscères, nerfs, articulations, pression sanguine, glycémie, faim, soif…
Nous pouvons répéter, ah, je suis nourri par mon âme, et le corps nourrit l’âme…